Les living labs ont fait leur apparition dans les années 2000. De nombreuses interpretation existent de ce qu’est les living lab, en voici la définition précise. Derrière ce concept, les usages et les interêts sont diverses : statuts, champs d’application, personnes, modèle économique, projet… On trouve par conséquent de nombreuses définitions des living labs dans la littérature. Un travail de recension permet de faire ressortir, tout de même, des caractéristiques communes : D’une multiplicité et hétérogénéité des parties prenantes ; une finalité axée sur l’innovation à la fois technologie, sociale ou encore organisationnelle ; un processus d’expérimentation basé sur l’environnement réel et quotidien des usagers ; la co-création ; un système de gouvernance et de collaboration partagée ; des connaissances expertes articulé autour de valeurs. La difficile définition cloisonnée des living labs vient définitivement de son histoire, faite de contrainte et de récupérations et des champs d’intervention erroné. Conceptualisé dans le monde entier, elle y trouve son évolution dans les industries, grands groupes internationaux, petites et moyennes entreprises, associations, universités ou encore des collectivités territoriales)

Trois importants courants sont à l’origine du mouvement des livings labs :

  • Dans les années 70 avec le mouvement de conception coopérative trouvant ses origines en Scandinavie vue comme des processus de conception des technologies de l’information par les acteurs.
  • Le deuxième courant date des années 80 avec les expériences sociales européennes sur les technologies de l’information.
  • Le troisième et dernier courant, apparu dans les années 90, fait référence aux projets de « digital city » qui ont débuter en Europe.